Nous quittons Oban, pour Glencoe, ville qui mérite qu’on s’y arrête. La Reine Victoria ne s’était pas trompée, l’air et l’ambiance y sont vivifiants.
Nous prenons la bande d’asphalte qui passe en grande partie par la côte. Le vent souffle fort aujourd’hui, mais le soleil est aussi notre compagnon de route.
Assez vite nous gagnons les portes de Glencoe. Petit passage par le centre touristique où nous mangeons notre plat du midi favori : des sandwichs ! (Et les anglais sont forts pour cela.) Un gros gâteau au chocolat pour Zoé et nous grimpons un peu pour voir la vue. Pas assez, nous faisons demi-tour car l’heure tourne.
En sortant du centre, il faut bien prendre la direction opposée à Fort William en direction de Altnafeadh (Glencoe) sur l’A82. Et là, c’est juste WWHHAAOUU. Un peu ce qu’on peut voir dans les Alpes française et Suisse…mais différent!! C’est une sensation d’immensité et de puissance. On a de la chance, le temps est couvert, ce qui donne encore plus de force à l’endroit. Nous faisons une trentaine de kilomètres et rebroussons chemin. On retrouve Skyfall et on s’attend à voir débarquer 007 🙂
On reste dans le cinéma : direction le pont de Glenfinnan où le Poudlard Express d’Harry Potter circule pour se rendre à l’école des sorciers (explications de Catherine, qui est ravie !) En léger arc de cercle, la vue d’en bas est sympa, mais il y a moyen de monter au niveau des rails par un petit chemin. La journée ayant été intense, nous nous contentons de toucher le pont, histoire de.
Il se fait tard, nous sautons dans la Clio, direction Laggan. Les routes sont étroites, les passing places nous sauvent la mise. Le ciel se couvre, petites averses, la route est tranquille, mais avec de nombreux virages. Nous faisons une petite halte pour voir un monument aux morts (Tribute 39-45), un petit barrage ancien (où les midges nous assaillent: petits moustiques microscopiques qui piquent tous en même temps, sur toutes les parties du corps non couvertes, même dans la tête, mieux vaut ne pas être en kilt 😉 ).
Après un petit détour comme on les aime, l’hôtel est là: perdu, cosy, British. On force un peu la main pour manger, le service est fini. Ça vaut le coup d’insister, un délice, du fait maison.
Les lits ultra moelleux nous attendent, ça changera des ressorts de l’auberge de jeunesse. Nous avons deux chambres, Zouzou dort avec sa Maman.
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