La page de Lewis & Harris se tourne. Nous « redescendons », géographiquement sur Tarbet, mais aussi mentalement. Passage d’un monde calme, à la campagne, loin de tout, au fourmillement de la ville …
La pluie nous accompagne et finalement nous aide à partir. Le ferry est à 11H20, nous avons le temps.
Derniers regards sur ces paysages que nous n’oublierons pas. L’embarquement à Tarbet se fait sans peine.
Nous retrouvons les mêmes ferry que pour l’aller, avec le même équipage. Fidèle au poste les hommes de Calmac larguent les amarres. Le trajet est un peu plus brumeux mais toujours aussi beau. La lumière au dessus des nuages embrase l’océan d’un halo sous entendu. Des dauphins nagent au devant du bateau. C’est vraiment énorme à voir. 4 ou 5 devant la proue du bateau. Arrivé au port c’est un phoque qui pointe le bout de son nez, comme pour nous faire un dernier au revoir.
Lewis & Harris sont des îles incontournables de part leur beauté caché et la tranquillité des lieux. Je pense que c’est un passage obligé pour qui veut découvrir l’Écosse. Une journée au minimum car il y a à découvrir.
Nous reprenons les routes de Skye que nous connaissons. Les petits ruisseaux gorgés par les pluies explosent d’intensité laissant transparaître leur force incontrôlable. Décidément cette terre est une démonstration de force de mère nature.
Nous approchons de Edimbourg, le nouveau pont en forme de voilier est en construction. La circulation est moins intense qu’à Glasgow ou dans la banlieue de Londres et c’est tant mieux. Nous allons directement à l’hôtel, qui semble confortable. Les sandwich du début d’après-midi nous ferons tenir jusqu’à demain matin, nous n’avons pas la force d’aller nous ravitailler. Zoé trouvera quand même les muffins fruits rouges/chocolat pour se caler.
Demain, nouvel épisode, les pandas géant attendent les filles 😉
scotland lewis&harris
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